Raid en Allemagne par le First Lieutnant Bob

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FAFG_Bobabs
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Raid en Allemagne par le First Lieutnant Bob

#1 Message par FAFG_Bobabs » 18 sept. 2014, 10:28

Attention cette histoire n'est que pure fiction. Elle n'est que le fruit de mon imagination et inventée de toutes pièces.

Je m’appelle Bob Dilan, first lieutnant dans l'US AIR FORCE basé près de Londres en Angleterre.

Il est PM 08-45 en cette année 1943. Il fait encore froid ce soir pour un 27 mars.
Je viens juste de rentrer d’une mission délicate et cruciale. Une mission de bombardement sur Berlin à bord de mon B17.
Nous avions pour mission mon équipage, moi ainsi qu’une escadrille de 27 appareils du même type, de pilonner une usine de fabrication d’armes sur Berlin. Les renseignements avaient été indiqués par nos agents doubles retournés en Allemagne après avoir été fait prisonniers en Angleterre.

Ils avaient le choix entre, fusillés ou devenir agents double pour le compte de la couronne d’Angleterre. Ces espions étaient auparavant des espions Allemand venu sur l’ordre de leur führer pour donner des indications sur les systèmes de défenses et radars basé en Angleterre.

Nous sommes tous alignés sur la piste. Il est PM 12-55. Nos quadrimoteurs sont en marche et notre checkup à été fait 2 fois. Soudain, le signal radio donne son feu vert pour le décollage. Les moteurs sont poussés et nous sommes en 3ème position derrière le lieder.

Arrivé à notre vitesse maxi l’avion tremble de toute part et mes mitrailleurs latéraux sont un peu ballotés.

Nous avons décollé à PM 13-00, Les moteurs de nos B-17 G vrombissaient à pleine puissance pour soulever les presque 30 tonnes de métal transportant nos 7985 kg de bombes. Les 13 mitrailleuses calibre .50 sont armés.

Nos 4 moteurs Wright Cyclone de 1 200 chevaux vrombissent dans un bruit assourdissant. Nous volerons à une vitesse maxi de 511 km/h pour atteindre une altitude de 11 277 m.

Notre B-17 possède un équipement d’alimentation en oxygène. Les premiers étaient à flux constant : une « abomination », qui se composait d’un ballon qui gelait dur j’ai donné l’ordre à l’équipage de se surveiller mutuellement pour déceler au plus tôt les possibles cas d’anoxie.

Le B-17F quand à lui avait un système d’oxygène à débit réglable jusqu’à 100 p. 100. Cela fit plus tard scandale dans la 8e Air Force, quand on découvrit que l’oxygène pur était le moyen le plus radical pour dessoûler. Le froid était l’ennemi en haute altitude, et nos mitrailleurs sont dotés de combinaisons chauffantes. Le chauffage du cockpit était excellent et nos volumineux vêtements de vol sont rarement portés, car gênants.

Mes 9 gars d’équipage et moi sommes prêt à accomplir notre mission. Je tire sur le manche et notre Flying Fortress commence à lever son nez.
5 minutes plus tard, nous sommes déjà a une altitude raisonnable pour commencer notre approche pour la formation avec nos prédécesseurs.

La formation commence à prendre forme et nous commençons à prendre notre cap pour destination : Berlin.
Après 30 minutes de vol, je m’adresse à mon équipage :- essai des mitrailleuses. De courtes rafales se font entendre de part et d’autre de l’appareil.

- Mitrailleur avant, ok.
- Mitrailleur tourelle dorsal, ok.
- Mitrailleur tourelle ventral, ok.
- Mitrailleur latéral gauche, ok
- Mitrailleur latéral droit, ok.
- Mitrailleur de queue, ok.

Jimmy, mon copilote m’annonce que tout est «ok» en faisant un cercle avec les doigts de sa main droite.
Nous continuons à grimper pour atteindre les 11 000 m, le plafond est bas. J’ordonne à mon équipage d’enfiler leurs masques à oxygène. Si la météo est pourrie, à Berlin comme ici, nous allons avoir du mal à fixer notre objectif.

De longues trainées de vapeur sortent de nos moteurs, nous laissant très visible vue sur terre. Au bout d’une heure de vol, notre navigateur nous annonce la venue de nos «anges gardiens» à 3 h00.
Je regarde vers la direction indiquée et je vois une magnifique escadrille de Spits qui viennent nous accompagner durant une partie de notre voyage.

A la radio, notre chef d’escadrille annonce :

- bienvenue parmi nous les anges.

Leur autonomie de quérozène étant limité, ils nous laisserons à notre propre sort entre 300 et 350 km de notre objectif. Nous apercevons au loin les côtes Françaises, aussi je préviens mon équipage de prendre leurs poste, d’armer les mitrailleuses et d’être aux aguets pour prévenir toutes attaques venant de l’aviation allemande.

Le silence radio est maintenue à partir de ce moment et j’ai, comme à chaque mission un nœud qui me compresse la poitrine. Nous franchissons les côtes Française et nous ne constatons pas encore de réactions de la part de nos ennemis. Nous devons encore traverser la France occupée par les nazis et le chemin va nous sembler long et angoissant.

Nous n’en parlons jamais entre nous, mais nous sommes conscient que certains d’entre nous ne reviendrons pas de cette mission dangereuse. En plus, un bombardement en plein jour amenuise nos chances encore mais cela est notre métier et notre devoir.

PM 03h30, nous sommes à 350 km de l’objectif et soudain le mitrailleur de queux hurle dans son micro :

- Bandits en haut à 5h !!!, il en vient partout ! J’en compte 7, non 8.
Le mitrailleur de la tourelle dorsal crie à son tour :
- Messerschmitts à 10 h en piquet.

L’effet de surprise est total mais malheureusement en notre défaveur. Nos « anges gardiens » commencent à se déployer commençant leurs voltiges pour la chasse.
Je n’ai pas pu compter les minutes du début des hostilités que déjà je vois un spit en flamme et piquer vers le sol. Un second, à la poursuite du tueur fait voler en éclat l’aile droite du BF 109 avec son canon de 20 mm.

Le Messerschmitt explose littéralement, faisant des gerbes d’artifices.
Les mitrailleuses des bombardiers sont en actions. Des cris et hurlements dans la radio nous montre l’importance de la bataille aérienne. Des avions ennemis et alliés sont en actions.

- sur ta droite à 5 h00, fais gaff le 109 fonce sur toi !
- Je vais me le faire ce salaud !
- Vas-y descend le ce fumier. Tu vas t’le faire !

La mitrailleuse latérale droite crache ses balles de cal 12,7 mm et d’un coup, le tireur s’écrie :

- j’l’ai eu, j’l’ai eu ce fumier ! chef !
- Je vois çà Marcus ! C’est super pour ton tableau de chasse ! Mais reste vigilent !

Au ras de notre avion, nous apercevons soudain deux 109 canardant le bombardier de tête. Il s’agit bien sûr d’une bonne tactique de manœuvre afin de supprimer en 1er les lieders.

Après 2 passages par les 109, des éclats de métal partent dans tous les sens et avec horreur nous voyons un homme d’équipage tombé de l’avion et percuter un des moteurs gauche déjà en flamme. De la chair déchiquetée vient s’étalée sur notre pare-brise nous rappelant encore une fois les horreurs et les violences des combats aériens. Le Flying Fortress commence à vaciller sur son côté gauche, piquer du nez, les 4 moteurs en flamme.

- Voyez-vous des parachutes ? Criais-je dans mon micro.
- Un
- Deux

Lorsqu'un bombardier prend de la vitesse en piquant, il est quasiment impossible de pouvoir bouger à l’intérieur. Les pauvres types sont déjà condamnés. En continuant sa descente en enfer, il perdit une de ses ailes.

- Merde, merde ! Les salauds, ils les ont eu.
- 2 seulement, sur 10. Putain, en plus ils vont se faire prisonniers en Allemagne les bougres !

Dans un éclair, je vis l’avion exploser au sol, laissant une longue trainée derrière lui.

Les combats d’achèvent enfin, après d’effroyables pertes de part et d’autre des deux camps. Les 109, nous lâchèrent et s’enfuirent et laissant dernière eux une bonne dizaine de leurs appareils descendus aux combats.
Nous avons, quant à nous perdu 5 B-17, détruits ou trop endommagés pour continuer la mission et 2 de nos valeureux anges gardiens.
Le reste de notre escadrille de bombardiers continuèrent leurs trajets en reprenant la formation.

- Nos anges gardiens nous quittent, chef et nous sommes seuls maintenant.
- En plus, nous sommes devenus lieder mon Lieutenant ! dit Matt, mitrailleur de la tourelle ventral.

Nous continuons notre vole pour Berlin, ou d’autres pièges tous aussi dangereux nous y attendaient.

PM 04 :45, nous sommes accueillis à la frontière allemande par la flak.
Plus nous nous approcherons de l’objectif et plus elle sera nourrie. Nous sommes redescendus en dessous des 10 000 m.

- Merde, on est secoués comme des marionnettes ! me dit mon copilote.
- Accrochez-vous les gars, çà va secouer encore plus. annonçais-je à la radio.
- Navigateur, à ton poste, nous arrivons sur l’objectif dans 5 mn.

La flak formait des sortes de petits champignons noir tout autour de nous et nous entendons des éclats siffler et percuter notre fuselage.

Une déflagration fit un trou béant de 40 cm dans notre fuselage qui avait été traversé de part en part. La secousse avait été très violente au point qu’il fallut faire une manœuvre de force pour nous réaligner dans la formation.

- des blessés ? criai-je dans la radio.
- Merde ! je saigne, je saigne, je suis touché, putain je vais crever ! dit un des mitrailleurs latéraux.
- Fais voir, reste allongé et reste calme. Tu vas t’en sortir.
- T’as mal ou ? je vois rien ! Putain, merde Tomy, c’est de la tomate, ton thermos de soupe à la tomate qui a été touché. Ta mère va t’engueuler quand elle va savoir que tu lui a cassé son thermos ! Dis le second mitrailleur en esclaffant de rire.
- Et vous, les autres comment ça va ? dis-encore.
- Ok ! me répondirent-ils.

Un bombardier dans nos 3 h00, quant à lui, n’eut pas cette chance. Il fut touché en plein centre du fuselage et ce coupa net en deux. Des morceaux de métal ainsi que des corps tombèrent dans le vide. Nous pouvions que constater les dégâts et vendre chèrement notre peau aux Bochs et leur faire payer çà au nom de nos camarades disparus.

- Navigateur, 2 mn avant l’objectif ! J’ouvre la soute.

Les autres bombardiers firent de-même.

- Aller les enfants, on largue nos bombes, on détruit cette putain d’usine et on se tire d’ici au plus vite. M’adressant à toute l’escadrille.

- Le temps est pourri, je vois rien ! dit le navigateur dans ça visée.
- Essaye ! On arrive sur l’objectif.
- Je ne vois rien mon lieutenant. Me dit-il un doigt posé sur le bouton de largage.
- Merde ! merde ! on va devoir refaire un passage.
- C’est du suicide lieutenant ! on vas tous y passé si on fait ça !
- Ta gueule Tomy ! on ait payé pour ça ! lui dit Marco.
- On va détruire cette putain d’usine, même si on doit tous y crever ! T’as compris ?

Le calme revenu, je ne savais plus pendant quelques secondes si je devais faire prendre ce risque ou pas à tous ces hommes qui me faisait confiance. Mais nous avions une mission à remplir et elle était cruciale pour l’avenir de la guerre.

- on y retourne, on fait un deuxième passage ! Annonçais-je à la radio à toute l’escadrille.

Un B-17 fut touché par la DCA et 3 des moteurs prirent feu. Il commença à piquer du nez. On compta 7 parachutes s’ouvrir puis il disparut dans les nuages en direction du sol.

Deux autres furent encore touchés pendant notre manœuvre de demi-tour. Un qui explosa littéralement, touché dans les réservoirs de quérozène et l’autre fut contraint de retourner à la base car 2 de ses moteurs étaient en rade et il ne pouvait plus remplir çà mission.

- J’arme les bombes ! dit le navigateur en regardant de nouveau dans sa visé.
- Alors ? lui demandais-je à nouveau.
- On arrive sur l’objectif.

Il scruta sa visé de nouveau et tout à coup il s’écria.

- Je vois l’usine..! je la vois ! Tout en appuyant sur le bouton de largage des bombes, il s’adressa à l’escadrille.
- bombs the houai !

Une pluie et un tapis de bombes tomba du ciel. Quelques secondes plus tard, un déluge de feu s’abattit sur le sol. Des centaines de cercles du aux déflagrations des bombes faisaient volées en éclats les constructions de l’usine. Des hangars remplis de matières explosifs étaient pulvérisés dans des gerbes de feu et de fumée.

Notre objectif vient d’être atteint et nous pouvons observer les dégâts que nous avons occasionnés à l’ennemi qui ne pourrait plus construire de machines de guerre dans cette usine, du moins pour un moment.

- Nous rentrons à la maison. Dis-je à la radio.

Nous commençons à reprendre de l’altitude mais la flak estt encore présente et bien nourrit. Une déflagration mis le feu à un des moteurs droit.

- Éteints moi ce feu vite et met le moteur en rideau. Ordonnais-je au second.
Ce fut fait rapidement grâce aux extincteurs incorporés pour chaque moteur. Un autre problème venait se joindre encore.

- fuite de carburant, pompez le maximum dans l’autre réservoir pour en sauver le plus possible. Ce fut fait quelques minutes plus tard mais force est de constater que nous allons être court en carburant pour rentrer à la base.

La DCA était moins vigoureuse puis inexistante au fur et à mesure que nous nous approchions des côtes Françaises. J’observais à travers le poste de pilotage certains bombardiers avec des moteurs en rideaux et qui fumaient encore.

Quant à nous, les 3 moteurs restant tournaient encore mais le niveau de carburant avait nettement baissé. Les hommes d’équipage étaient calmes et nous avions tous une pensée pour nos camarades morts ou fait prisonniers. Je suis, malgré tout, heureux de savoir que nous avions rempli notre mission et d’avoir la joie de ramener mon équipe à la maison.

Mes pensées furent vite coupées par mon copilote quand il m’annonça qu’un des moteurs gauche allait tomber en rade dans un instant.

- Nous allons perdre de la vitesse et de l’altitude, mon lieutenant.
- Je sais bien, mais on fera avec et on va y arrivé ! Lui répondis-je.

Nous avons encore du chemin à parcourir, aussi nous perdons de la vitesse avec 2 moteurs en rideau. Je pris la décision de donner le post de lieder à mon poursuivant et nous débrouiller par nos propres moyens. Nous ne pouvons faire ralentir les autres, qui pour certain sont endommagés aussi ou transportent des blessés grave et leurs morts.

Dix minutes s’écoulent encore et nous sommes à une altitude de 3500 m. Il y a encore 20 mn de vol pour atteindre les côtes Anglaise. La jauge de carburant indique que nous allons bientôt tomber en panne et nous perdons encore de la vitesse, donc le l’altitude également.

Marco ce dirigea vers la cabine de pilotage et me dit :

- As-tu remarqué qu’il nous manquait l’aileron de queue ?
- Je m’en suis aperçu de suite en quittant l’Allemagne et c’est pourquoi nous volons en crabe. Mais ça va aller ! Lui répondis-je.

Le B-17 est un bombardier très robuste, fiable et l’on peut compter sur lui pour nous ramener à la maison et j’ai vu certains d’entre eux rentrer à la base dans un état à peine imaginable.

On tourne sur 2 moteurs avec le niveau de carburant qui s’amenuise de plus en plus dangereusement et nous perdons encore de l’altitude même si nous arrivons à maintenir une vitesse minimale pour ne pas décrocher.

- Ça y est ! On voit les côtes Anglaise ! On est sauvé ! s’écria Marco dans le micro.

- Oui, t’as raison ! J’les vois aussi. Répondis Tomy.
- On arrive à la maison les enfants ! Jetez tout ce qui peut être lourd pour nous alléger un maximum. Armes, munitions etc. Répondis-je.

Malheureusement, tout n’était pas encore gagné et j’avais de grosses inquiétudes concernant le carburant. Nous étions à une altitude de 750 m quand le deuxième moteur droit commença à tousser.

- On va perdre le troisième moteur, mon lieutenant ! Il va tomber en rideau !
- Je sais, je sais ! Il faut qu’on y arrive ! Il le faut, on n’est si prêt. On ne va pas prendre le bouillon maintenant ?
- Descend le train maintenant ! dis-je au second.
- Merde, il est coincé, il est coincé ! J’essaye en manuel.
- Ok ! Fait vite ! Il se débarrasse de son harnais, se saisi de la manivelle et en passant dit à Marco.
- Viens vite m’aider à descendre le train.
- Ok, dit Marco
- C’est coincé, c’est coincé ! J’y arrive pas !
- Donne-moi ça, lui dit Marco en le poussant sur le côté.

Il essaie de toutes ces forces mais rien n’à faire, Le train d’atterrissage ne voulait pas bouger.

- Rien à faire ! C’est foutu, j’y arrive pas !
- Ok, préparez-vous pour un atterrissage de fortune ! Criais-je.

Le troisième moteur tomba en rideau à 200 m des côtes. Nous sommes en à 1 km de la base et nous ne sommes plus qu’à 500 m d’altitude. J’ai un mal de chien à maintenir le zing en vol. Nous perdons trop de vitesse et si cela continue nous allons décrocher. L’avions tremblait de toute part et j’avais les bras engourdi par la douleur. Je demande un coup de main à mon second.

Enfin la piste ! Elle était là, à 500 m. Il y avait déjà des camions anti-feu et des ambulances pour nous accueillir.

300 m à parcourir encore et nous ne sommes qu’a 100 mètres d’altitude, ce qui est trop faible pour atteindre la piste.

- Accrochez-vous, on touche le sol ! Criais-je encore dans mon micro.

Soudain, l’avion décrocha par manque de vitesse. Nous avions 50 mètres à parcourir avant la piste.

J’essaie de maintenir le B-17 le plus droit possible pour éviter la dislocation et l’explosion inévitable. On touche le sol d’une manière violente en début de piste. Les hélices des moteurs sont arrachées ou tordu par le choc des étincelles jaillissent partout mettant le feu à l’aile droite qui pouvait exploser un tout moment à cause des vapeurs de kérosène.

Les hommes sont si fortement bousculés par la violence du choc, que Tomy est projeté en l’air et tombe lourdement sur le sol de la carlingue qui commence à ce disloquée de toutes parts. Marco, dans un effort surhumain, saisi le bras de Tomy pour le tirer à lui quand un morceau métallique traversa littéralement Tomy.

Dans un nouveau choc et encore une fois très violente, l’appareil fini sa course à 150 m sur la droite de la piste. Une épaisse fumée ainsi que des flammes sortaient de l’appareil. Sonné mais encore conscient, je déboucle mon harnais et celui de mon copilote dans les vapes, couvert de sang mais vivant. Il se réveil très vite et ce soulève de son fauteuil pour m’aider à secourir camarades et amis d’équipage. J’entends au loin des sirènes qui hurlent vers nous.

Marco, lui aussi immaculé de sang au visage et le torse me fit signe et me dit :

- Ça va, ça va ! Occupez-vous de Tomy, il est mal en point.
- Il est encore en vie, il est en vie ce sacré veinard ! Dis-je en me tournant et en souriant vers mon amis Marco.
- Accroche-toi Tomy ! Aidez-moi à le soulever. Si on attend les secours, l’avion risque de sauter avant.

Une fois fait et délivré Marco et mon copilote le sortie de l’avion par un des trous béant de la carlingue. Je poursuivi mes recherche dans l’amas de ferrailles qui était notre B-17, Le mitrailleur ventral avait la jambe gauche coincé par un reste d’un train d’atterrissage qui avait pénétrer la carlingue.

Je vis le mitrailleur dorsal sortir de se qui fut son post, ensanglanté aussi mais vivant. Déjà, Marco se précipitait dans l’avion pour nous aider. Il nous fallut nous y prendre à plusieurs reprises pour dégager la jambe de notre jeune ami.

- Aller, tout le monde dehors ! Sortons vite de cet enfer qui risque de nous péter à la gueule. J’ordonnai.

Mes camarades prirent le blessé par les épaules pour le soulager.

- Tiens bon petit, on va te sortir de là. Lui dit Marco avec un large sourire pour faire mine de le rassurer.

Une fois à l’extérieur, l’on peut voir notre avion encore en flamme mais les véhicules d’incendie étaient déjà sur place prêt pour une intervention rapide. Le personnel médical avait déjà pris en charge Tomy qui gisait encore sur une civière posée au sol. Nous courûmes tous vers lui y compris notre mitrailleur blessé de la jambe assisté par Marco et le mitrailleur dorsal.

- Comment va t‘il toubib, Vous allez le sauver pas vrai ? Dis Marco.
- Tiens bon Tomy, on est là avec toi et on est à la maison. Tiens bon mon gars. Lui dis-je.

Tomy en trouva ses paupières, nous fixa d’un regard hagard mais qui en disait long. Puis referma ses yeux, toussa et du sang sorti de sa bouche et il sombra dans un sommeil profond aidé par la morphine que venait de lui injecter le toubib.

Des ambulances nous prennent en charge pour aller droit vers l’hôpital nous soigner. Je n’ai rien à part quelques estafilades, aussi je dissuade le toubib de me laisser partir. Je sus quelques instants plus tard par mes camarades de vole que sur 27 appareils partis, seul 15 étaient rentré. La mission avait été remplie, mais à quel prix ? Nous avons fait notre devoir, payé chèrement notre succès, mais nous sommes tous prêt à recommencer une autre mission et encore une autre, jusqu’à l’extinction total de l’ennemi. La paix doit passer par le sacrifice de notre personne.

C’EST LE PRIX DE LA LIBERTÉ.


Et me voici au mess ou silencieux je commande une bière. Il règne une ambiance de fête pour cette victoire, mais chacun de nous à une pensée pour ceux qui ne sont pas revenus.

Une tape sur mon épaule me fait sortir de mes pensées.

- Tu me paye une bière, Bob ?

Je me retourne et je vois mon Marco avec un large sourire s’assoir à mes côté au bar.

- T'as des nouvelles pour Tomy ? lui demandais-je.
- Il va s'en sortir. Me répond Marco.
- Aller, au succès de notre mission, à Tomy et tous nos camarades, TCHINNNE !!


THE END

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#2 Message par Xav » 19 sept. 2014, 12:32

alors mon bob, on vient de mater Memphis Belle ??? :lol:
FLY DRUNK !!!!
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#3 Message par FAFG_Bobabs » 19 sept. 2014, 12:55

Salut Xav,

Non, pas du tout !
J'ai pondu çà il y a quelques mois sur mon forum quand j'ai voulu rendre un petit hommage à tous les pilotes qui se sont offert sur l'hôtel du sacrifice pour nous.

C'est vrai que c'est rapprochant quand même du film mais j'ai pas fais exprès. :oops:

a bientôt,

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#4 Message par FAFG_Bobabs » 19 sept. 2014, 13:06

J'en ai écrite une autre sur le 6 juin 44 à Omaha la sanglante par la 29ème et la Big Red One.
Histoire que j'ai inventé bien sur.
Si çà vous dit et si j'en ai le droit, je peux vous le poster.

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